07 juillet, 2009

Un projet nommé désir... (3)

Lorsque le projet a commencé à prendre corps et que le calendrier s’est progressivement étoffé,  il s’est agi de réfléchir à la construction du meilleur  itineraire possible, sachant que celui-ci devait répondre à plusieurs conditions : durée de l’effort (combien de jours), répartition de l’effort (période), distance totale à parcourir (5000 km), distance quotidienne (± 100 km/jour), géographie (relief et contours de la France), saison (été = météo la plus favorable).
La distance, elle, découle de la géographie de la France dont je tenais à suivre les contours au plus près, sans éviter les montagnes, bien au contraire, mais en restant dans des limites compatibles avec mes possibilités physiques. Un long travail de recherche d’itinéraires, souvent et minutieusement remaniés, d’abord à partir de cartes routières, puis grâce au site Mappy, m’ont permis d’optimiser les parcours, donc les étapes et leur longueur (100 à 120 km/jour).
Enfin, une réflexion approfondie et l’étude de statistiques météo m’ont convaincu de répartir les cinq périodes de « route » de la manière qui a été décrite : début juin, mi-juin/début juillet, fin juillet, mi-août, début septembre.
Il m’apparaissait en effet important de « passer » les Alpes au mois de juillet, de façon à aborder l’Alsace et le Nord dans le mois d’août, et de terminer en Bretagne et Vendée au mois de septembre qui est habituellement chaud et ensoleillé dans sa première décade. D’où la nécessité longer la côte Atlantique en juin, période généralement clémente, et de passer les Pyrénées « dans la foulée », lorsque tous les cols sont ouverts.
Trouver un équilibre entre toutes ces conditions ne fut pas aisé mais, au bout de plusieurs mois, un parcours cohérent et satisfaisant fut ébauché. Il fallut ensuite le calculer avec précision, le planifier (élaborer un calendrier) et modifier souvent l’itinéraire de nombreuses étapes trop longues, trop courtes ou présentant trop de difficultés…
(à suivre…)